Pourquoi Johnny ne doit pas crever
Je le dis comme je le pense, Johnny doit vivre à tous prix. Je vais étayer mon propos et même les plus sceptiques d'entre vous me rejoindront.
C'est une icône nationale et à part lui, il ne nous reste que Mireille Mathieu qui s'est laissée séduire par les sirènes du bolchevisme alors qu'il est de notoriété publique, que Johnny, défend les vraies valeurs de l'Amérique, pays de toutes les libertés, des mormons et de Sarah Palin.
S'il devait passer l'arme à gauche, c'est à minima un mois de diffusion en boucle sur l'intégralité des médias de France et de France (parce qu'ailleurs dans le monde, tout le monde se contrefout de ce mec). J'aurais, personnellement, beaucoup de mal à supporter une telle profusion et je crains de commettre l'irréparable à la trente septième diffusion de Gabrielle.
Devrait-il défuncter, il pourrait nous ramener Nicolas qui ne ferait pas l'économie de se présenter à ses funérailles nationales d'une France endeuillée. On vient à peine de le dégager, épargne-nous ça Johnny.
Vous savez tous l'attachement que j'ai à la maison Pernod Ricard. Peugeot vient déjà de quitter le CAC 40, un coup dur de plus comme ça et c'est toute l'économie Française qui y passe, Montebourg ou pas. Il faut sauver le Ricard, Johnny doit vivre.
Et finalement, rien que l'idée de perdre le plaisir d'admirer ce cortège magnifique de fans du Pas-de-Calais, supportant un jour le RC Lens, le lendemain Johnny et l'alcool et le mariage en famille tout le reste de l'année, me priverait de ma plus belle distraction.
Alors, je t'en prie, Johnny reviens, Johnny reviens parmi les tiens.